6 février, journée internationale contre l’excision. Encore
un mode entre la ville et la campagne, probablement car les régions sont moins
accessibles/exposé aux campagnes de sensibilisation. Mais même si cette pratique est moins présente en
ville, il suffit d’une visite à la campagne pour que la grand-mère prenne la
décision… En 2007, plusieurs fillettes excisées par lames de rasoirs ou
morceaux de verres non stérilisés, décèdent suite à l’hémorragie, celles qui
résistent passe bien souvent par l’infection, et je ne parle même pas des
conséquences à long terme qui sont justes révoltantes.
(La circoncision (version gars) à aussi été (et je
pourrais sûrement parlé au présent) véhicule du VIH/Sida. Vu l’absence de
stérilisation, lors des rassemblements pour cette coutume, il suffisait qu’il y
ai un enfant provenant une femme séro positive.)
Mais pourquoi ! On évoque des raisons de beauté (la
beauté est un argument très relatif), ou par tradition (tout simplement), ou
dans le but de conserver la virginité jusqu’au mariage ! (celle là,
sérieux j’ai de la misère, où est le lien entre le clitoris et l’hymen…)… Mais
jamais on ne parle de religion, bien que l’on voit surtout ça chez les
musulmans… à moins que je me trompe… De toute façon, d’où provient cette
pratique, j’ai beaucoup de difficulté à imaginer que c’est l’idée d’une femme… Une main d’homme de plus sur la femme et sur sa
liberté. Et sexuellement parlant, c’est comme si seul la voie de l’homme devait
exister. Sans commentaires.
Au Québec! une femme arrivée à l’urgence
en hémorragie, cause excision, raison elle n’a pas le droit au plaisir puisqu’elle
n’est pas capable de tomber enceinte!